Publié le 12.02.2002
http://www.leparisien.fr/paris/un-distributeur-automatique-de-pizzas-gere-par-internet-12-02-2002-2002811249.php
TOUT AVAIT COMMENCÉ par une épicerie automatique boulevard de l'Hôpital (XIII e ). Rue de Montreuil (XI e ), désormais, un automate réalise des pizzas fraîches, sous le nez des passants et des clients. Concept novateur et entièrement français, ce distributeur automatique de pizzas installé depuis environ un mois et demi est le premier dans la capitale, tandis qu'un autre fonctionne déjà en région parisienne, à Montrouge (92).
Dans un décor très high-tech orange et gris, le distributeur de pizzas Cooksee, accolé à une épicerie automatique Yatoopartoo (les deux appartiennent à la même société) s'insère dans le paysage un peu grisâtre de la rue de Montreuil. Le patron de la sandwicherie grecque d'à côté fait la moue lorsqu'on lui parle de la machine, tandis qu'un client la trouve « bizarre et fascinante ».
Grand prix de l'innovation l'an dernier
Quatre gamins du quartier trouvent en revanche ça « bien, mais pas très hygiénique » à la vue d'un peu de lardons et de sauce tomate répandus.
Le plus jeune, Stéphane, préfère de toute façon manger sa pizza dans une pizzeria, « parce que, au moins, il y a l'ambiance ». Force est de reconnaître qu'un injecteur à sauce et un bras articulé qui pose la pâte ne parviennent pas à reproduire le charme du pizzaiolo saupoudré de farine. Pour la société Cooksee, dirigée par Serge Le Botmel, ce douzième distributeur de pizzas fraîches en France est encore « en phase de test, afin de peaufiner quelques réglages et de voir l'accueil du public ». Le directeur commercial de Cooksee Technologies dévoile quelques secrets sur ses pizzas du futur : « On a eu le grand prix de l'innovation l'an dernier ! Chaque aliment est conditionné séparément, par un système de dosettes. La machine lit les codes-barres sur les dosettes, et gère ses stocks toute seule. La sécurité alimentaire est par ailleurs sans commune mesure : si l'un de nos fournisseurs nous indique un problème sur un aliment, nous pouvons par Internet ordonner à la machine de mettre à la poubelle telle denrée, de jour comme de nuit ! » D'une modernité impressionnante, cet automate, qui coûte quelque 45 734 ? (300 000 F) a été entièrement pensé, conçu et réalisé à Albi (81). Selon le directeur commercial, des Japonais et des Américains auraient déjà manifesté leur intérêt pour l'engin. A Paris, après les distributeurs de cassettes vidéo, les 16 épiceries automatiques implantées dans divers quartiers, la machine à pizzas trouvera peut-être elle aussi sa clientèle. RUE DE MONTREUIL, XVIII e , LE 18 JANVIER 2002. Ce douxième distributeur de pizzas fraîches en France est encore « en phase de test afin de peaufiner quelques réglages et de voir l'accueil du public »... Un public qu'il faudra certes convaincre.
Grand prix de l'innovation l'an dernier
Quatre gamins du quartier trouvent en revanche ça « bien, mais pas très hygiénique » à la vue d'un peu de lardons et de sauce tomate répandus.
Le plus jeune, Stéphane, préfère de toute façon manger sa pizza dans une pizzeria, « parce que, au moins, il y a l'ambiance ». Force est de reconnaître qu'un injecteur à sauce et un bras articulé qui pose la pâte ne parviennent pas à reproduire le charme du pizzaiolo saupoudré de farine. Pour la société Cooksee, dirigée par Serge Le Botmel, ce douzième distributeur de pizzas fraîches en France est encore « en phase de test, afin de peaufiner quelques réglages et de voir l'accueil du public ». Le directeur commercial de Cooksee Technologies dévoile quelques secrets sur ses pizzas du futur : « On a eu le grand prix de l'innovation l'an dernier ! Chaque aliment est conditionné séparément, par un système de dosettes. La machine lit les codes-barres sur les dosettes, et gère ses stocks toute seule. La sécurité alimentaire est par ailleurs sans commune mesure : si l'un de nos fournisseurs nous indique un problème sur un aliment, nous pouvons par Internet ordonner à la machine de mettre à la poubelle telle denrée, de jour comme de nuit ! » D'une modernité impressionnante, cet automate, qui coûte quelque 45 734 ? (300 000 F) a été entièrement pensé, conçu et réalisé à Albi (81). Selon le directeur commercial, des Japonais et des Américains auraient déjà manifesté leur intérêt pour l'engin. A Paris, après les distributeurs de cassettes vidéo, les 16 épiceries automatiques implantées dans divers quartiers, la machine à pizzas trouvera peut-être elle aussi sa clientèle. RUE DE MONTREUIL, XVIII e , LE 18 JANVIER 2002. Ce douxième distributeur de pizzas fraîches en France est encore « en phase de test afin de peaufiner quelques réglages et de voir l'accueil du public »... Un public qu'il faudra certes convaincre.
Le Parisien
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